Une grande dalle comme un tiroir renversé fait la définition précise de la nouvelle Gare de Haguenau. Avec sa couverture protège les espaces de la Gare: le Hall et ses points de service pour le voyageur, les pièces privées et techniques de la SNCF et le grand espace libre restant.

De ce vide émerge un volume prismatique indépendant, avec le programme urbain placé aux deux étages sous la dalle. Ce volume casse le fond du tiroir renversé pour remonter trois étages avec les espaces tertiaires demandés.

Le vide sous la dalle est à moitié rempli d’objets en contact avec le sol et avec un volume battu dessus comme élément singulier. Cet ensemble peut constituer une signale claire et contemporaine de la Gare. Pour le citoyen d’Haguenau et pour les voyageurs qu’arrivent.

Ce schéma permette une facile division en deux maîtrises d’ouvrage différentes, la SNCF et la Ville. La frontière est facile à fixer ; c’est une ligne virtuelle qui coupe la dalle.

La hauteur de la dalle, grand porche, est établie par les besoins d’auberger la pièce technique de SNCF que doit demeurer en son site au premier étage. Cette hauteur on l’extende à toute la surface concernée par la totalité du projet. De cette façon on obtient homogénéité pour l’ensemble et mesures généreuses pour tous.

La Gare a des grands espaces de double hauteur : Hall et commerce. Le volume urbain a aussi espaces hauts correspondants aux pièces publiques de la Ville et Ritmo, et dans le Hall deux surfaces tertiaires placés dans les trois niveaux sur la dalle. Dans le reste on fait deux niveaux utiles.

Le porche libre du bâtiment devient un espace urbain couvert, place, et on souligne avec un trou circulaire central un endroit qui devient espace «point de rencontre ». Un arbre planté au rez-de-chaussée arrivera par ce point circulaire vide à être présent sur la dalle. La surface supérieure de la dalle pourra être partiellement accessible pour les utilisateurs des bureaux.

Si on entre dans n’importe quel des deux bâtiments.