C’est assez rare et cela n’arrive pas tous les jours, que dans un centre-ville on trouve un espace de sol disponible des dimensions de Sante Marguerite. Dans ce cas produit par la disparition d’un ancien équipement obsolète et que l’on pense bâtir tout l’ensemble, en appliquant les paramètres urbains sous le parapluie un projet unitaire, avec, sans doute, les parties privées et publiques annoncées dans le programme du concours. Il faut profiter l’occasion pour insérer dans la ville de Tours une offre urbaine et architectonique de caractère différent. La diversité est une des qualités les plus précieuses des villes.  Un regard sur le contexte plus prochain de l’avenue Grammont, nous informe sur les bâtiments en hauteur, individualisés, déjà présents sur le site, et qui, en conséquence, modifie la coupe homogène de Grammont en continuité avec l’avenue Nationale. L’esprit, bon ou mauvais, de la contemporanéité plus expansive est déjà là. Une autre circonstance que l’on obtient de ce premier regard attentive, c’est la constatation que l’îlot de Sainte Marguerite enferme dans son intérieur une forte charge de végétal. Il faut noter aussi, la présence singulière, par sa mesure, de la rue Rivière qui descend avec grandeur vers le Pavillon de l’Sport en fermant la rue. La jonction entre Rivière er Grammont produit un angle, un coin de grand impact visuel et qui va devenir un point singulier de notre proposition urbaine.